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Ulan Bator, Mongolia, presque 3 mois... Intimité avec vous

Mes chers Amis

Ah, la Mongolie ! J'avais lu avant de partir le texte d'un voyageur qui disait que ces déserts de steppe ne renvoyait ni joie, ni peine mais plutôt une sorte d'émotion proche de la nostalgie.

Je crois que mon voyage intérieur en Mongolie a été fidèle à son paysage, à la fois d'une grande richesse et à la fois désertique.

Beaucoup de personnes me laissent des messages en me disant que c'est génial de voir un rêve se réaliser. En fait, je voulais vous dire que je ne vis pas ce voyage comme un rêve qui prend forme mais plutôt comme des rêves qui se déforment pour laisser place aux enseignements de la réalité.

Effectivement, comme le titre de ce blog " sur le sentier de l'integrité " : Ce voyage pour moi est une sorte de boucle à boucler, la chose qu'il faut que je fasse si je ne veux pas le regretter toute ma vie, comme d'autres le disent très justement. C'est une sorte d'accord que j'ai passé avec les deux grands Dieux de ce Monde : LE CIEL ET LA TERRE. Ils ont mis sur mon chemin les clefs pour me placer dans le juste de ma vie, m'ont fait rencontrer des personnes toujours plus belles et lumineuses et je réalises aujourd'hui que depuis environ un an dans ma vie tout est simplement parfait !

Comme me l'a fait remarqué dernièrement mon amie Francoise, ma mère a su me donner suffisament d'amour tout au long de ma vie pour que je sache ensuite, seul et malgrés toutes les épreuves, retrouver et diffuser ce goût délicieux dans ma vie. Aussi, les expériences riches d'enseignements que j'ai mené ces derniers temps, nottament dans ma fabuleuse école de théatre et au travail , m'ont donné les clefs de moi-même, de mon cerveau, afin que je puisse mener et diriger ma vie vers l'Harmonie.

Ainsi je ne vis pas ce voyage comme une recherche de moi-même ou d'un mieux ailleurs, bien qu'évidemment on ne finit jamais de se découvrir et de descendre toujours plus en soi.

Effectivement, j'ai une grande et formidable famille, de nombreux amis qui sont tous différents et ont tous ce même pétillement d'âme dans les yeux et j'ai trouvé le véritable puit d'amour dans lequel je pourrais me nourrir infiniment : celui de l'Univers.

Ainsi ce voyage pour moi est plus comme UNE RESPIRATION QUE JE VEUX OFFRIR AU CIEL ET À LA TERRE. Ce voyage est ma manière de remercier le monde, les éléments pour toutes les ÉVIDENCES qu' ils ont placé sur ma route.

Avant de partir je me disais toujours que je partirais seulement lorsque je serais suffisament posé et heureux dans ma vie en France, que je serais suffisament capable de déguster les cadeaux que la vie me tend déjà chaque jour. En effet, je savais que si je n'appreciais pas ma vie telle qu'elle était, il n'y aurait aucune raison que je l'apprécie durant mon voyage. Nos vides comme nos pleins voyagent avec nous.

Ce voyage ne cesse de me confirmer tout cela depuis le premier jour. Je n'ai besoin de rien d'autre que que je n'ai déjà. En effet mes illusions et rêve d'enfant qui, comme celui de vivre dans la nature avec les animaux, comme celui de vivre en parfaite harmonie avec la nature comme les Indiens ou de voir l'herbe d'ailleurs plus verte que celle sous mon nez par exemple, et toutes ces illusions que nous avons tous de manière différente face au voyage et à l'inconnu, vous par exemple qui regardez mon voyage comme une succession de belles photos font rêver...

Le voyage brise les illusions.


Je ne dis pas cela de manière négative, en effet le voyage n'est pas une succession de belles cartes postales. Le voyage est comme la vie de chaque jour : riche de sens et d'enseignements, qu'ils soient vécu de manière positive ou négative.


Chaque jour me confirme qu'il n'y a pas d'autre grande vérité à trouver que celle de savoir savourer sa vie dans LE PRÉSENT, L'AMOUR ET LA SIMPLICITÉ et d'aller toujours plus loin dans ce sens là. Et si l'on n'y réfléchis, il y a déjà de quoi d'occuper !

En brisant ces illusions du "peut être que c'est mieux ailleurs", ce voyage me rend plus LIBRE jour après jour. Car la véritable libérté cest cela : AVOIR L 'ASSURANCE QUE TOUT EST DÉJÀ LÀ ,SOUS NOS YEUX, QUELQUE SOIT L'ENDROIT OÙ L'ON SE TROUVE.

Petit résumé plus géographique et ethnologique :

En fait je suis arrivé par l'ouest altaïque qui est une région arride et montagneuse. Altay, par exemple, est une des villes les plus élevée du pays à env. 2300 m d'altitude, le reste du pays se situant autour des 1500 m, la Mongolie étant, je crois, l'un des pays les plus haut du monde.

Je n'avance pas très vite et reste même quasiment une semaine chez des amis naissants qui m'hebergent à Uliastay. Je commence à écrire un roman qui prend une forme féérique de comte philosophique, j'ai un grand besoin d'écrire ! Aussi les fêtes du Naadam qui dure une semaine, ne facilite pas mes déplacements à travers le pays.

j'assiste brièvement aux combat de lutte mongole bien que je sois dans une toute petite ville où le Naadam n'est pas franchement haut en couleurs, qu'importe la richesse du monde l'est déjà.

Mon visa s'écoule à une vitesse beaucoup plus rapide que ne coule la vie ici ! Je ne peux aller au Lac khövsgöl au nord du pays, comme je le vouais. Arrivant de l'ouest, il est presque impossible de trouver des voitures vers cette direction. J'enchaine 30 heures de fourgonnette pour rejoindre la capitale d'où je vous écris.

Pour la première fois depuis mon voyage en arrivant dans la partie plus mongole que kazakhs, je me retrouve dans un véritable malaise à plusieurs reprises, face à la population.

En premier lieu, il y a énormément de personnes qui ne voient avec ma tête d'occidental qu'une liasse de dollars sur pattes. C'est la première fois de ma vie que je vois cela dans les yeux d'autant de personnes à la fois... Dans ma tête, ils sont comme des vampires avec des dollars à la place des yeux.

Je demande de l'aide à plusieurs reprises à des mongols en voitures, tandis que j'attends ou marche sur une piste déserte depuis des heures et que je n'ai plus d'eau. La première chose que les gens me demandent c'est "money money " ("argent argent" ). Lorsque je dis que je n'en ai pas, ils redémarrent et me laissent seul, sans aucun scrupule.

Je suis conscient que l'autostop n'est pas le sport national ici et qu'il est tout à fait normal de laisser de l'argent à la personne qui te dépanne. Cependant il est très difficile pour moi d'accepter que l'on me demande de largent avant de me proposer de l'aide. Je refuse d'accepter que sous prétexte que je sois censé vivre dans un pays riche on refuse de me tendre la main si je n'annonce pas dabord la somme que je vais donner.

Aussi, les prix sont souvent multipliés jusqu'à dix fois pour le touriste.

Ajoutant à cela le fait que mon sommeil est très franchemnt perturbé. En effet, dans l'habitat traditionnel tout le monde se couche très tard et se lève très tôt.Voire parfois, je dirais même que le sommeil de certain c'est simplement cuver la vodka. À l'hôtel, toutes sortes de personne frappent à ta porte ou rentre dans ta chambre si je ne l'ai pas fermé à clef. Que ce soit pour m'ammener de l'eau chaude, me vendre des souvenirs ou me dire qu'il faut faire le ménage.


Voila un peu mon introduction difficile chez les mongols. Enormement de choses m'échappent, me paraissent complètement hallucinantes voire dérangeantes selon.

Evidemment je me remets beaucoup en question, m'ouvre au maximum à ce que la vie veut m'apprendre aux travers de ces expériences. Je décide de m'acharner dans mon optimiste et mes principes.

Ainsi après quelques jours délicats, je débute ma transformation et commence à m'adapter au pays...

Je commence cela en lachant complètement mes envies d'aller quelque part. Je décide de vivre au maximum l'instant présent, sans cet état d'urgence de vouloir visiter tel ou tel lieu. Je reste ainsi une journée entière au milieu de nulle part, bien decidé à attendre les bonnes personnes. Je suis determiné à attendre celles qui seront prêtes à me tendre la main avec un regard sincère. Je refuse de m'énerver d'avantage avec des gens qui ne pensent qu'au fric. Ainsi je prends tout d'abord mon mal en patience ainsi que l'unique bouquin de mon sac La prophétie des Andes, ce livre tombe à pic et m'aide à rester en confiance. Grace à ma ténacit, les gens qui m'ouvrent enfin les portes d'une mongolie généreuse arrivent enfin le soir venu, après de looongues heures.


Il s'agit de quatres jeunes et j'appends très vite que deux d'entres eux sont des lamas bouddhiste. Je passe deux jours formidables avec eux entre Altay et Uliastay. Je me sens chanceux aussi lorsque l'un d'eux d'assiste mène une cérémonie bouddhiste sublime en plein coeur de la steppe.


Je continue ainsi mon voyage, de plus en plus sereinement et rencontre ensuite des personnes toujours plus généreuses les unes que les autres : l'optimisme crée le monde !

Les paysage sont grandioses ! Il y a des endroits qui me font penser aux pyramides d'Egypte avec en plus des chameaux qui se baladent non loin. Je me baigne beaucoucp ( en fait, je fais ma toilette.) Des yacks, des vaches, des moutons, des chèvres et des hordes de chevaux se baladent de partout. Je suis dans une partie très arride de la Mongolie, ainsi je ne retrouve pas forcément l'image verdoyante que j'en avais pourtant. En fait ces steppes verdoyantes sont plus centrales, je les traversaient ensuite en fourgonette pour me rendre à la capitale. De plus j'apprends que cette année n'est pas une bonne année car il n'a pas beaucoup plus ce qui rend la steppe sèche, jaune.

La langue mongole, à mes oreilles, me semblent de très primitive (beaucoup de "fff trrr sss crrr"), de plus les gens m'interpellent dans la rue toutes les 10 minutes par des "OUY" ou "OY" fort et grave... La nourriture aussi, c'est une véritable boucherie : on me tends des bouts de trippes, de coeurs, de boyaux... J'assiste aussi à la mise à mort d'un mouton, qui est faite dans le plus grand respect, proprement et limitant la souffrance animale... puis d'un celle d'un yack... C'est à la fois intéressant et impressionant. Voilà je termine en précisant que tout ce que je raconte est valable dans la partie ouest du pays, très peu touristique. En arrivant aujourdh'ui dans la capitale Oulan Bator, j'ai la sensation de rentrer dans un autre monde.


Il ya des touristes tous les 3 mètres, j'entends parler anglais et français. Je dors dans une guest-house et passe une journée fantastique avec des suisses, je vois des magasins avec des enseignes e français, en anglais, je prends une douche chaude, les gens ne m'interpellent plus toutes les 5 minutes, c'est DINGUE ! Pour le coup, j'ai vraiment l'impression d'être un Indien dans la ville. Il me semble que cela fait tellement longtemps que je n'avais pas vu tout ça.

En observant ici les toursites tout planifier leur voyages : une expedition de trois à six jours vers des sites plus connus, à maximum 5h de jeep avec 4 personnes dedans (et non pas 30h de fourgonnette avec 20 personnes entassés), avec nuitée dans telle yourte, avec guide et traducteur... je réalises que je viens quand même de passer un mois de OUF depuis mon Altaï russe. Avec humour et fier du parcours que je viens d'effectuer je me dis "si c'était à refaire je viendrais à la capitale moi aussi organiser mon petit tour avec un guide ! "

Une dernière chose, je suis parvenu à faire aujourdh'ui mon billet de train pour Pékin (Beijing) en remuant ciel et terre. En effet, il y a un gros business pourri autour des billets de trains : en fait la gare ne vend les billets qu'aux commercants mongols et chinois ainsi qu'aux AGENCES TOURISTIQUES !! Mais mes intuitions et mon acharnemnts ont vu juste et après une demie heure où l'on me sert " il n'y a pas de billet disponible avant mi août " je parviens à avoir une place mais seulement en première classe (faut pas rêver pour la deuxième, il faut au moins que l'on me vende la plus chère), je m'en sors donc pour 90 € au lieu des 60€ classique.

Le seul hic cest que je n'ais pas encore mon visa chinois !!

L'ambassade de Chine est ouverte demain matin et je penses pouvoir faire un visa très rapidement, ça vaudrait mieux car mon visa expire le 22 juillet et mon billet de train est pour LE 21 JUILLET !!

JE SERAIS DONC, NORMALEMENT, DANS LE TRAIN POUR LA CHINE, PENDANT LE MARIAGE DE MON FERE ET MA BELLE SOEUR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Évidemment ce n'est pas simple à gérer pour moi de ne pas être présent physiquement parmi vous... JE SOUHAITE QUE CE JOUR SOIT LE PLUS BEAU DE VOTRE VIE APRÈS LA NAISSANCE DE MA FILLEULE (qui est un des plus beau jour de la mienne, lorsque je vois mon frère sortir de la salle d'accouchement avec un mélange d'amour indéfinissable dans les yeux, celui de devenir père). VOUS ÊTES COURAGEUX, CE N'EST PAS SI SIMPLE DE S'ENGAGER DEVANT LE MONDE ET DEVANT DIEU ! JE SUIS FIER DE VOUS ET VOUS AIMES IMMENSEMENT.

Malgrès tout, je suis conscient que ces mots ne remplacent pas ma présence. Il en est ainsi... J'ai encore quelques mètres à parcourir avant de vous retrouver tous.


JE VOUS AIMES TRÈS FORT !

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